À Loches, tout le monde le connaît. Jean-Jacques Descamps est le maire de
la ville depuis dix-neuf ans. On connaît ses coups de gueule. Ses convictions.
Sa pugnacité quand il veut obtenir un avantage pour « sa » ville, et les
transformations qu’il y a apportées.
Jamais fatigué, insatiable, Jean-Jacques Descamps a surpris plus d’une fois ses
détracteurs parce qu’il était en avance d’un projet sur eux.
C’est un pragmatique. Comme maire et comme député, libéral à tous crins,
Jean-Jacques Descamps s’est toujours battu pour demain. Pas de combats
d’arrière-garde mais des défis relevables et un souci d’améliorer la vie
quotidienne de ses concitoyens. Dans une société qui fait plus confiance à la
responsabilité individuelle qu’à l’État.
Ses chevaux de bataille à Loches ont été le développement économique de la
ville, sa sécurité... et sa beauté. Car sans être ancré sur le tourisme et la culture
à tout prix, Jean-Jacques Descamps sait que, pour attirer des entreprises, des
cadres, mais aussi des retraités à la recherche d’une qualité de vie et des
touristes exigeants, il faut que Loches, malgré sa taille modeste puisse leur
offrir une ville qui a « de la gueule » », animée, bref une petite ville tranquille
mais qui vit au rythme du monde moderne.
À quelques mois de quitter sa mairie, Jean-Jacques Descamps raconte son
parcours professionnel singulier : l’industrie, les ors des ministères, son coup
de foudre pour Loches, la vie de député, « sa » ville de Loches.
Ligne après ligne, on comprend mieux pourquoi cet ingénieur, fils d’industriel
du Nord de la France, a mis son énergie au service de Loches. Aujourd’hui,
le combattant montre encore sa fougue et une ardeur attisée par un vrai
attachement pour la cité d’Agnès Sorel. Et transmet quelques messages à
celles et ceux qui prendront le relais à la tête de la ville.
Un témoignage vivant dans lequel le Maire démonte les rouages de Loches,
une petite ville qu’il veut fait reconnaître une fois pour toutes « capitale de
la Touraine du sud ».